Qu’est-ce que le NCRI iranien ?

La situation politique en Iran monopolise de nombreuses attentions. Des médias ne cessent d'en parler en précisant deux antagonistes : les dirigeants et le CNRI. Pour le CNRI, il s'agit d'un organisme méconnu de la majorité. Il faudrait porter un intérêt particulier au régime iranien pour le connaître ou bien exercer dans le journalisme, par exemple. En vue de mettre tout le monde sur la même longueur d'onde, cet article va définir le CNRI ou Conseil National de la Résistance Iranienne.

Une entité politique avant tout

Un des objectifs principaux du CNRI définit son identité. Il s'agit du souhait de renverser le régime actuel et de mettre en place une démocratie pluraliste. Le CNRI a l’habitude de constituer un gouvernement provisoire tel effectué durant l'automne 1981. Des réunions sont organisées de manière intense dans le but de rédiger et d'adopter une constitution plus appropriée. À titre d'illustration, il y a les sanctions comme la peine de mort ainsi que d'autres châtiments cruels que le groupe souhaite abolir. Le CNRI continue ainsi de s'engager à proposer et à lutter pour des conventions contre la torture, la discrimination...

Un leader de l'opposition sur le territoire

Le Conseil National de la Résistance Iranienne est plus connu sous le sigle NCRI. Une des origines du CNRI réside dans les exécutions massives des opposants aux dirigeants du pays en 1952. Depuis, afin d'éviter le retour d'une telle situation, des Moudjahidines du peuple ont créé la coalition des opposants. Les membres sont ainsi privilégiés dans la constitution d'un nouveau gouvernement. Une des stratégies du centre consiste à coopérer avec d'autres entités politiques pour atteindre les objectifs. Un front de solidarité voit le jour, comptant d'autres forces pour faire face à la tyrannie du système Velayat-e Faqih. Ce dernier dirige une religion et un état tyrannique dont les membres du CNRI jugent une séparation urgente de ces deux affaires.

Un groupe visionnaire

Plus de 550 politiciens et politiciennes composent ce parlement non-gouvernemental. Ce qui explique son engagement efficace à travers des approches comme la voie de Mossadeq. Maryam Radjavi se trouve à la tête de l'organisation depuis la chute des mollahs en 1993. Le groupe a été mêlé de façon directe ou indirecte à divers événements décisifs pour le pays ainsi que sa relation internationale. Par ailleurs, le CNRI va au-delà de l'analyse et de l'interférence dans les affaires politiques actuelles. Vous verrez dans ses philosophies des visions telles qu'un plan de paix, une stratégie d'autonomie pour le Kurdistan iranien, une lutte pour de la liberté et des droits des femmes. En outre, il y a les politiques de gestion vis-à-vis de l'or noir qui a toujours été sous l'emprise des mollahs.

Plan du site