A partir de quel âge les filles peuvent-elles être condamnées à mort en Iran ?

L’Iran, le pays de toutes les violations selon les acteurs de paix sur la scène internationale. En effet, ce pays est tristement célèbre pour ses violations répétées des droits humains et plus précisément des droits de la femme et des jeunes filles. Il est vrai que même le droit le plus fondamental, le droit à la vie est un principe qui n’est pas respecté puisque la peine de mort est une sanction en application au sein de l’Iran. C’est une peine dans la menace pèse non seulement sur les adultes mais également sur les enfants malgré l’adhérence de l’Iran à la Convention sur les droits de l’enfant.

La situation des enfants au regard de la réalité en Iran

Un des principes fondamentaux qui gouverne la Convention sur les droits de l’enfant est l’interdiction absolue de peine de mort des mineurs, c’est-à-dire des enfants de moins de 18 ans. En réalité cependant, lorsqu’il s’agit de l’Iran, le principe n’est absolument pas respecté puisqu’on constate, encore de nos jours des cas de condamnation de peine de mort d’enfant de allant de neuf à dix-sept an. D’ailleurs, pas plus tard qu’en 2021, un enfant de 17 ans, Hamid Ahmadi a été condamné à mort par pendaison suite à une accusation d’homicide. Les jeunes filles ne sont d’ailleurs pas exemptées de ces condamnations qui pourraient être qualifiées d’arbitraires.

La responsabilité pénale des jeunes filles en Iran

L’Iran est non seulement connu pour ses prises de positions sur la peine de mort, mais également sur la place qu’il accorde à femme et des jeunes filles dans sa Société. En effet, selon le code pénal Iranien, un garçon n’est responsable qu’à partir de l’âge de 15 ans, ce qui n’est pas pour les jeunes filles car elle sont pénalement tenues responsable dès l’âge de neuf ans. Cette responsabilité fait que dès ce jeune âge les jeunes filles pourraient alors être condamnées à mort.

Les infractions et crimes qui entraînent la condamnation des jeunes filles

Souvent, les infractions, délits ou crime qui engagent la responsabilité des jeunes filles au sein de l’Iran ont un rapport avec les Bonnes mœurs. Ces derniers concernent généralement le port du voile ou le fait d’avoir une conduite jugée indécente en public ou en privé. Des délits souvent considérés comme mineurs sur la scène internationale mais qui leur vaut la plupart du temps leur vie.

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